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Crafty O Tee

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22 juillet 2018

Eponge faite maison

Non, il ne s'agit pas ici de cultiver ses propres éponges pour les cueillir ensuite :)

Les éponges naturelles, c'est absolument fascinant, mais si on en parle, on va totalement s'éloigner du recyclage.

En réalisant des découpes dans des vêtements, notamment pour réaliser un sac sans coudre quoi que ce soit, il me restait des déchets de tissu. Des jambes de jeans taille enfant suite à un découpage pour réaliser un short, les manches du t-shirt transformé en sac, un t-shirt devenu trop petit pour la Choupette future chef princesse et deux leggings...Avec tout ça, il devait bien y avoir moyen de réaliser quelque chose.

J'aurais pu en faire des loques à poussières, que je n'aurais jamais utilisées, et qui auraient dormi dans un fond de tiroir. Rien qu'à cette phrase, vous avez compris : impossible d'encombrer un tiroir avec un truc inutile, ce serait un mauvais pas vers plus de brol et de désordre! Je cherchais à en faire des élastiques à cheveux (inutiles aussi), des bijoux quelconques, et d'un coup, j'ai eu cette idée : on peut en faire du fil, et le tricoter ou le crocheter.

Pour réaliser du fil t-shirt (ou noodle, fabric yarn, t-shirt yarn, trapilho, trapillo, zpagetti, lirette, fettuccia)

  1. Poser le vêtement à plat, et couper l'ourlet

    IMG_20180714_214010

  2. Couper des franges d'environ 2 cm de large. Si vous débutez et que vous ne coupez pas super droit, tracez à la craie (ou avec un morceau de savon), les lignes sur lesquelles vous souhaitez découper. Je table sur une largeur légèrement supérieure à celle de mon doigt, et je m'arrête à 1 doigt environ du bord supérieur (sinon, vous obtenez plein de rondelles de tissu isolées ^_^). Sur la photo, c'est plus parlant. Je n'ai pas fait les franges dans la deuxième jambe dès le départ, parce que ce n'est pas possible de faire un seul fil dans un legging entier :)

    IMG_20180714_214702

  3. Couper pour faire le fil. J'ai fait une photo, pour plus de clarté. L'idée, c'est de relier les franges entre elles ;)

    découpes

  4. Etirer le fil ainsi réalisé, et en faire une pelote.

C'est prêt! Vous pouvez tricoter/crocheter/bricoler ce que vous voulez avec ce fil :)

L'éponge

Sur un montage de 9 mailles, j'ai tricoté en côtes 1/1. J'ai choisi ce point car j'aime bien le rendu : ça donne quelque chose d'un peu plus épais, avec du jersey endroit des deux côtés. Elle mesure 10 cm de large, pour 12 de haut; et elle est super mimi ^_^ Je la destine au nettoyage de ma voiture, et j'envisage d'en faire de plus épaisses, histoire de tester ce qui est le plus pratique!

Eponge (c)

Et vous, vous avez déjà testé le fil t-shirt? Vous recyclez aussi le tissu? Dites-moi tout :)

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15 juillet 2018

Tuto recyclage : un crash test

Aujourd'hui, je partage avec vous mon expérience d'une idée de recyclage que je vois beaucoup sur Pinterest : les "No sew diy tote bag" (ou sacs à partir d'un t-shirt, sans couture)

Voici un petit montage des tutos (non exhaustif, c'est vraiment pour montrer la floppée de tutos)

nosewdiytotebag

Ces tutos m'intriguaient depuis longtemps, mais je n'avais jamais de t-shirt à sacrifier pour ça, ou je manquais de temps (merci les stages ^_^) Et puis enfin, ô joie : un t-shirt, du temps, et une belle occasion de realiser ce sac. Et sans coudre en plus!

Je l'ai fait pour une de mes choupettes; espérant naïvement qu'un vêtement devenu un peu court pour elles donnerait un sac de longueur adaptée. Voici pas à pas les étapes suivies avec mes commentaires.

  • Choisir le sens du sac : si vous voulez des franges apparentes sous le sac, travaillez avec un t-shirt à l'endroit. Sinon, travaillez-le sur l'envers; le sens que j'ai choisi.
  • Faire des franges au bas du t-shirt, après avoir coupé l'ourlet cousu, et tracé une belle ligne parallèle au bord, histoire de fixer la hauteur des franges. Tenez compte de la profondeur du sac que vous voulez. Un tote bag mesure environ 40cm de haut pour 35 de large, à la grosse louche. Pour des franges courtes ou cachées dans le sac, comptez des nouettes de 6 cm. Pour une longueur sympa, tablez plutôt sur 15 à 20 cm à nouer. 
  • Nouer les franges de l'avant avec leur copine d'en face : je suis partie d'une couture latérale, et j'ai progressé vers l'autre en faisant des noeuds plats. J'ai entendu quelques craquements : le jersey appréciait peu ma façon de les serrer :-$
  • Nouer les franges à leur copine d'à côté : c'est ici que les romains s'empoignèrent et que les Athéniens s'atteignirent...Ça prend une plombe, et pour voir que nouer ensemble, c'est un joyeux bordel. Le résultat : un ensemble de noeuds massif, plutôt raide. Point positif : ça aide à la solidité.
  • Découper les emmanchures et l'encolure, de façon à creer des anses de sac : ne pas faire descendre une découpe plus bas qu'une autre, sinon ça peut vous jour des tours quand vous y mettrez des objets
  • Si vous avez travaillé sur l'envers : retourner le sac
  • Admirez votre travail

Les avantages : c'est réalisable sans couture. Si l'on n'a que des ciseaux et un t-shirt sur soi, dans une urgence pour créer un contenant quelconque, je peux encore admettre. Si vous avez de quoi coudre, ne passez pas votre temps à faire des nouettes, et faites une couture. Le top : un surjet (que j'adooooooore réaliser à la main).

L'idée peut être détournée, pour que les enfants puissent le réaliser. Les franges pendantes peuvent être plutôt fun, surtout avec de petites perles colorées fixées dessus

Le résultat final est plutôt mignon, il faut l'avouer : 

 

sac no sew (c)

 

Les inconvénients : Il y a des trous au fond: ce sac ne peut pas contenir de petits objets qui risqueraient de passer au travers du fond. Il existe une version où l'on fait un genre de seau avec le bas du t-shirt, en enroulant une ficelle. Cette version ne laissera pas s'échapper votre bracelet ou votre montre, au moins.

Le sac est petit (15 cm de profondeur), même si vous avec pris un t-shirt proche de la taille de la personne à qui il est destiné. celui que j'ai terminé est tout juste pour jouer, mais pas pour transporter quelque chose dans la vraie vie. Et les franges en bataille dans le fond, ce n'est pas exceptionnel non plus.

Conclusion :

Une idée sympathique pour :

  • recycler un t-shirt que l'on aime, mais qu'on ne peut pas porter,
  • se faire un sac à courses qu'on a toujours avec soi, et refuser avec classe les sacs des magasins où ils sont encore proposés. Les magasins de vêtements pratiquent encore ainsi, sauf qu'ils vous les vendent pour un "petit supplément"...
  • se faire un grand sac personnalisé, si l'on prend un t-shirt de taille adaptée

Si vous testez ça, laissez-moi un commentaire : peut-être qu'avec quelques améliorations, on irait sur quelque chose qui tient la route ^_^

8 juillet 2018

Les vêtements et le recyclage

Je n'ai rien posté sur ce blog depuis presque un an. Pour la base hebdomadaire, je repasserai ;-)

L'année a été riche en travail, ce qui m'a éloignée de l'écriture, mais pas des bonnes habitudes du recyclage.

Le sujet du jour : les vêtements. L'industrie textile est l'une des plus génératrices de pollution; et à moins d'être coincé sur une île déserte, et d'adopter un style vestimentaire à base de feuilles de palmier tressées, et de peaux en tous genres, nous dépendons de cette industrie quotidiennement.

Les vêtements neufs peuvent être écoresponsables, je ne le nie pas. Mais en ce qui me concerne, j'en achète le moins possible, parce que je souhaite m'inscrire dans une démarche consciente pour m'habiller. Voici mon histoire vestimentaire, et ma façon de participer à une réduction des déchets textiles.

Recevoir des vêtements : un bonheur ?

Quand j'étais enfant, je recevais beaucoup de vêtements. Mes parents avaient peu de moyens, mais ils connaissaient plein de gens qui en donnaient régulièrement. Trop petits pour ma soeur, ma cousine, la fille d'une collègue de mes parents,...? Bam! Une flopée de vêtements pour moi. Au fil des années, ça a façonné ma personnalité, tant en bien qu'en mal.

Longtemps, c'était impossible pour moi de renier un vêtement, même s'il était trop grand, trop petit, mal coupé, mal adapté. Mes parens me disaient que j'avais besoin de ces vêtements, et qu'ils n'avaient pas les moyens de m'offrir plus. Depuis que j'ai une garde robe "capsule", j'ai commencé une réflexion autour de moi et ma tenue, et ça a enclenché une réaction en chaîne. Réfléchir à ma façon de voir les vêtements en tant qu'enfant, à l'importance que j'accordais à mon aparence, à à ce que j'aimais, et plein d'autres sujets, ça m'a reconnectée à la petite rouquine à lunettes que j'étais.

Mini-o-tee

La mini-moi envisageait les vêtements comme tous les mini-humains : à la manière enseignée par les parents, et l'entourage. Dans les années 80, en fréquentant une école catholique de la campagne brabançonne, et avec des parents ouvriers qui voulaient des enfants insrtuits avant tout, c'était indiqué d'être présentable, mais superficiel de réfléchir à son apparence. Dans les yeux de mes parents, en étant aussi intelligente, c'était normal que je ne sois pas belle...

Je trouvais ça dommage de ne pas être belle. Je ne voulais plus être rousse; je voulais être blonde, avec des cheveux au carré, et des lunettes discrètes. Je voulais effacer les sujets de moquerie des autres enfants. Je voulais arrêter d'être intelligente aussi, parce que dans la famille et avec les enfants de la classe, ça passait assez mal : moulin à paroles, Miss Je-sais-tout, intello de service, Larousse de poche (parce que j'étais petite); ces mots si négatifs m'ont donné une identité. Il faut croire que j'ai malgré tout reçu suffisamment d'encouragements pour rester telles que j'étais, sinon j'aurais fini par rentrer dans la case de la normalité imposée par les autres, et je n'écrirais pas ces mots aujourd'hui.

Less is more

Avec le recul, j'avais beaucoup trop de vêtements! Surchargez un humain avec une foule d'informations, et il a besoin rapidement d'un système pour les gérer. C'est toujours face à une armoire pleine à craquer que l'on arrive à cette horrible conclusion : "Je n'ai plus rien à me mettre". Corollaire immédiat : acheter de nouveaux vêtements pour avoir enfin quelque chose à se mettre. Les enfants, heureusement, ça ne se laisse pas décourager par les normes de la mode; ça fait une tenue avec des vêtements qui les inspirent, et ça se fout éperdument de l'avis des gourous de la mode.

J'acceptais tout, de tout le monde ; les conseils, les vêtements, les critiques. Pendant des années. Je reviendrai sur ce sujet dans un autre billet, mais pour laisser l'identité que les autres m'accordaient, et ne garder que la mienne, ça m'a demandé de nombreuses années...

Heureusement, avec toutes ces fringues, j'ai pu toucher beaucoup de tissus, en connaître la texture, apprendre comment ils tombaient, comment les associer. Très vite, je me suis pris à imaginer un vêtement dans un tissu différent, à y rajouter de nouveaux détails. J'ai appris à coudre et à tricoter, et longtemps, je n'ai juré que par les catalogues de laine et les aiguilles, les patrons, et le tissu...

Et un beau jour, j'ai pris conscience que, dans mes vêtements, j'avais déjà de belles pièces. A moi de trouver ce que je pourrais en faire pour les adapter à ma silhouette et mes envies.

Ma première étape pour un dressing motivant : la garde-robe capsule. Si vous ne connaissez pas, ça consiste à trier votre dressing pour n'y trouver que des pièces que vous voulez porter. Les pièces qui ne sont pas adaptées à la météo du moment sont alors priées d'aller voir dans une caisse de stockage si elles s'y trouvent...Et celles qui vous boudinent peuvent aller se faire recycler, ou être données ou revendues.

Voici quelques liens utiles pour vous y mettre ^_^

http://www.un-fancy.com/capsule-wardrobe-101/capsule-week-qa/

http://withalovelikethat.fr/minimalisme-garde-robe-capsule/

http://marieclaire.be/fr/concept-capsule-wardrobe/

Je n'ai pas tout jeté pour ne posséder que les pièces recommandées par ces personnes : certaines d'entre elles étaient très sympas, j'avais franchement envie de les porter, mais ça faisait beaucoup trop dans mon armoire. Je stocke les inutiles du moment dans une lingère, et je trie régulièrement de façon à ce qui se trouve sur les cintres soit utile a court terme. Je donne ce qui ne me va plus, et je dépose au recyclage ce qui est abîmé, et mon stock diminue progressivement.

S'habiller récup'

Les vêtements, en première ou en deuxième main, c'est exactement pareil, ou presque.

Acheter des vêtements neufs, ça comporte certains désavantages, auxquels on ne pense pas toujours. Les vêtements jamais portés sont apprêtés avec des produits chimiques pour qu'ils ne se froissent pas. De plus, certains textiles sont sensibles aux frottements, ce que l'apprêt neutralise. Un vêtement neuf vous ment un peu, jusqu'à ce que vous le laviez.

Avec un vêtement de seconde main, vous voyez tout de suite si c'est un tissu qui se froisse facilement, ou s'il reste raide en toute circonstance, s'il s'use ou bouloche facilement, s'il accumule l'électricité (l'histoire de toute ma vie), ou si vous pouvez le porter toute une journée sans qu'il ne vous trahisse. Et il faut l'avouer, ça prend quand même moins de temps que de fabriquer tout de A à Z.

Avec un.e bon.ne couturier.e dans vos contacts, vous pouvez transformer à peu près tout pour que ce soit adapté à vous. Personnellement, je collabore avec la même personne systématiquement, car je n'ai pas assez de temps pour mettre en oeuvre mes idées, mais je suis très exigeante sur le résultat attendu. Pour sa part, elle me connaît bien, et attend toujours mes instructions s'il y a un doute. J'avoue, je suis du genre à débarquer avec une robe, et dire : on va tout démonter, assembler comme ça (et je dessine mon petit schéma), et ça va changer le style de la robe.

Ca semble un cliché, quand je le dis, mais une pièce parfaitement adaptée change tout dans une tenue. Je l'entends souvent, et j'adhère totalement : la qualité du tissu n'est pas directement liée au prix payé, ni à la marque. Le plus important : trouver un.e couturier.e qui correspond à vos attentes.

Fabriquer ses propres vêtements

Si vous ne trouvez jamais le vêtement que vous voulez dans la teinte ou la coupe qui vous va, ça peut être une bonne solution.

Côté patrons et modèles, hormis Internet, je suis une fan de Burda. Les planches de patrons sont claires, pas surchargées; les explications sont complètes. Ils ont édité un guide déstiné aux débutants en 3 ou 4 tomes, et il est bien fichu.

Pour les tissus, je vais dans les magasins classiques. Veritas et Mondial Textiles, c'est la base pour toucher le tissu, et ils ne pratiquent pas de tarifs dissuasifs. Les foires aux tissus sont un bon plan aussi, parce que les prix sont plus bas qu'en magasin. Acheter en ligne, c'est une bonne idée, mais il faut être vigilant sur la largeur du tissu vendu et la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Que ça ne vous empêche pas d'essayer, et de vous lancer : si vous voulez absolument une teinte spécifique, ou que vous flashez sur un motif, suivez votre instinct. Commencez par des tissus originaux ou très soignés, avec des coupes simples.

Pour être honnête, je n'ai pas fabriqué un vêtement entier depuis une éternité : dans tout ce qui me restait après avoir trié mes vêtements, je possédais des pièces avec beaucoup de potentiel. Je les ai gardées en réserve, le temps d'user ou de me lasser de celles qui sont suspendues. Le tissu que j'achète est donc régulièrement destiné à l'amélioration d'une pièce existante, et ça génère moins de déchets ^_^

Se fixer des limites

Quels que soient les vêtements que vous achetez ou possédez, l'important est de commencer par une bonne base : votre dressing. Car avant d'acheter ou de coudre quoi que ce soit, il est IN-DIS-PEN-SABLE que vous vous penchiez sur vos propres vêtements. Si vous vivez régulièrment la frustration de ne rien avoir à vous mettre, avec une armoire remplie, voici un article qui m'a aidée à identifier les basiques à posséder, histoire de pouvoir posséder peu de vêtements, combinables à l'infini pour une multitude de styles : https://www.bienhabillee.com/6-vetements-basiques-femme-a-posseder/

Si ça vous tente, mais vous ne savez pas par où commencer, allez-y progressivement : chaque fois qu'un vêtement vous file des complexes (exemple: trop étroit, et ça remonte, vous donnant l'air d'un tenancier de baraque à frites bedonant), traitez-le comme il le mérite! Faites-en des chiffons si cela peut vous servir, ou donnez-le à une bonne oeuvre.

Phrase pleine de sagesse de Tryo ^_^ : "les extrêmes, c'est toi". Personne n'est obligé de virer d'un seul coup dans le sans déchets écolo responsable et tout et tout. Chaque jour un petit quelque chose pour enretenir la flamme du recyclage, et de temps en temps, ça vous prendra par poussées :) Moi par exemple, je dois encore parvenir à acheter de façon écoresponsable pour mes Choupettes. J'investis dans des pièces de qualité; elles ne croulent pas sous les vêtements, mais je n'ai pas encore sauté le pas de la seconde main avec elles. Par contre, je raccomode et je rapièce à gogo :)

Si vous testez des astuces, si d'autres vous viennent à l'esprit, postez-moi un petit commentaire, ou taguez-moi sur Instagram @crafty.o.tee

24 août 2017

Bracelets, recyclage, et un grain de folie

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Le recyclage, je l’ai déjà dit, j’adore. Avant, quand j’entendais ce mot, je visualisais de jolies flèches formant un cycle...Grâce aux campagnes de pub, j’ai appris que les piscines étaient faites de bouteilles de lessive... Bref, je n’y comprenais rien ; ça ne m’inspirait qu’un vague sentiment que c’était bon pour la planète. En fait, le recyclage, c'est mieux que ça; c'est tellement plus concret et plus fun que de reflier vos piles à Bebat pour qu'ils en fassent des téléphones! Achetez des piles rechargeables, autant que possible, pour commencer ;-)

Première règle d'une planète préservée : posséder moins. Non, je ne parle pas de vivre dans une tente dans le jardin de quelqu'un, fichtrement pas! Mais ne laissez pas une vendeuse convaincante vous refourguer un tube de gel gommant ou de mascara si vous n'allez pas l'utiliser, surtout si vous avez demandé un flacon du parfum préféré de votre Jules (ou Juliette) dont c'est l'anniversaire dans les prochaines 24 à 48h. Si vous portez du rouge à lèvres 3 fois sur l'année aux grandes occasions, n'achetez pas le tube, et faites vous chouchouter pour l'occasion ;-) En gros, la première règle du recyclage, c'est de ne rien avoir à recycler...

Pour l’occasion, ces bracelets sont un bon geste pour la planète, et pour votre look ;) Ils sont constitués de câble en acier récupéré, mais vous pouvez aussi les fabriquer avec un jonc dont le look ne vous convient pas / vous lasse / vous énerve / vous donne envie de le lancer le plus loin possible en priant de ne jamais le retrouver (Biffer la mention inutile)

Repères et mesures :

Pour un bracelet ajusté, le poignet se mesure en dessous de l’apophyse (la bosse sur le poignet), comme ça :

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Pour un bracelet fermé, il faut aussi mesurer la largeur de la main, en repliant le pouce sous la paume.

Pour ma part, les mesures sont de 16 et 8 cm.

Matériel, pour un bracelet :

  • Câble en acier 1.2 mm (π x largeur de votre main) OU bracelet à relooker
  • 2 fils de couleurs différentes (80 cm la couleur principale, 30 cm pour la deuxième)
  • Perle(s), breloque(s)
  • Colle (vinylique, de contact, epoxy, ou super glue si le support s’y prête)

Fabrication :

Si vos décos sont des perles, placez-les sur le câble. Ne les collez pas : il faudra les bouger plus tard pour enrouler le fil.

Formez le câble en cercle. Le mien était assez raide, je me suis aidée d’un verre pour former le bracelet. L’important est qu’il soit bien rond, et régulier, bien fermé. Quand la forme est correcte, fixer les extrémités du câble avec un point de colle. Laissez sécher.


Collez le début de votre fil à 2cm environ de la jonction du bracelet, et commencez à l’enrouler dans le fil. Resserrez les tours les uns contre les autres, afin de cacher le support.


Quand vous avez terminé le tour du bracelet, collez le fil pour sécuriser l’ensemble, et coupez le reste de fil. Avec la deuxième couleur, couvrez environ 6 cm, toujours en sécurisant le début et la fin du fil avec de la colle.


Placez les breloques. Sécurisez la position des perles avec de la colle.

 

Et voilà ! Vous avez fait un beau geste pour l’environnement et un bel accessoire ! J'en ai fait 3, dans de jolies couleurs vives, pour égayer mes tenues.

 

Si vous avez testé, donnez votre avis et/ou partagez ;-)

18 août 2017

Faisons connaissance!

Ce blog est le reflet de ce que je crée, et de la façon dont je vois le monde. J’avais promis une présentation, que voici…Prenez une tasse de thé, installez-vous, j’en ai pour un petit temps ;-)

Dans la maison où j’ai grandi, nous étions toujours, ou à peu près, en travaux. J’adorais cette maison, depuis le jardin, jusqu’au grenier, en passant par la salle de bains jamais vraiment terminée, sans oublier ma chambre, sous les combles, décorée par mes soins (avec ma maman, bien sûr !), avec des meubles de récup absolument sublimes. Les vêtements que je portais, pour la plupart, étaient donnés par d’autres personnes.

Pas de moyens financiers, c’est vrai. Par contre, des mains capables de travailler : tricot, couture, menuiserie, maçonnerie, terrassement ; aucune tâche n’était hors de portée des mains de mes parents. J’ai appris à tricoter très tôt ; de petits carrés au point mousse, que j’utilisais comme couverture/robe/écharpe/tapis…Tout ça dans un carré de 10x10cm !

Plus tard, j’ai aussi tricoté des robes pour mes poupées, des bracelets, des écharpes, des bonnets. Et depuis, le bonheur de créer un objet avec mes 10 doigts ne m’a jamais quittée. J’achetais des perles et des apprêts pour me faire une paire de boucles d’oreilles, je détournais des breloques pour en faire un bracelet, je gardais un emballage cadeau pour son motif. Les objets les plus simples me faisaient rêver et m’inspiraient.

Au fil du temps, entre le travail du bois, la poterie, la sculpture, la peinture, le tricot, le crochet, la broderie, la couture, le macramé, la peinture et le scrapbooking, on peut affirmer que j’ai touché à (presque) tout…et amassé un gigantesque butin une quantité respectable de matériel divers ! ^_^

Plutôt que d’entrer dans un tri frénétique, un défi s’est proposé à moi : créer, sans acheter de nouvelles fournitures. Il est évident que je n’aurai pas assez d’une vie pour utiliser tout cela pour moi ; il viendra un moment où je devrai donner ou vendre certaines pièces, sous peine d’apparaître dans une de ces émissions qui traitent de ces syllogomanes vivant au milieu de leur bazar !

Voilà, vous avez une idée de la personne que je suis. Et vous ? Vous recyclez ? Upcyclez ? Créez ? Laissez-moi un commentaire !

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10 août 2017

Bienvenue!

Après de longues, trèèèès longues réflexions, et quelques mois sur instagram, j'ai finalement décidé de créer plus que des photos. Je vivais régulièrement la frustration de ne pas pouvoir partager mes élucubrations, ou un tuto éventuel. Parfois, l'appli sur le téléphone refusait de se connecter, et le commentaire que j'avais mis une éternité à rédiger et taguer finissait aux oubliettes, avec ma photo.

Concernant le rythme des publications, je pars sur une base hebdomadaire pour le moment. Sous peu : une petite présentation, et un tuto bracelets 

La dose déterminante de motivation m'est venue de Bev Feldman, à qui je vais dédier les prochaines lignes : 

Bev, if you are reading this, I wish you a warm welcome to my blog. You gave me the little push I needed without even knowing it, and I am so grateful for that. You make wonderful jewels, and I love the ethics and the approach of your work!

Et bien sûr, je vous mets ici le lien vers son site: Linkouture - Minimalist eco-friendly jewelry for everyday wear. Elle vend des bijoux, et propose aussi des tutos clairs, bien imagés, sur son blog.

Elle fait des bijoux sublimes, j'adore!

A très vite pour un nouvel article!

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